Recycler les huiles alimentaires usagées est une obligation légale depuis quelques années. En pratique, qu’advient-il des huiles collectées ?
Comme dans toutes les activités désormais, la gestion des déchets alimentaires constitue une préoccupation majeure dans le monde de la restauration. Et parmi ces déchets, les huiles alimentaires usagées sont un sujet à part entière.
La collecte des huiles alimentaires usagées est une obligation pour les restaurateurs depuis plusieurs années maintenant. Ceci afin d’éviter leur rejet dans les égouts, où elles pourraient causer des obstructions et des dommages environnementaux. Il est bien de la responsabilité du restaurateur de mettre en place une solution de manière à ce que les huiles usagées de son établissement soient correctement stockées et récupérées.
Une fois collectées, les huiles usagées sont généralement transportées vers des centres de traitement spécialisés. Là, elles subissent un processus de filtration et de purification pour éliminer les impuretés et les particules alimentaires. Cette étape est cruciale car elle permet de garantir que les huiles recyclées répondent aux normes de qualité requises.
Une fois purifiées, les huiles alimentaires usagées peuvent être transformées en biocarburants ou en produits biodégradables. Les biocarburants produits à partir d’huiles recyclées offrent une alternative écologique aux combustibles fossiles, contribuant ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance aux ressources non renouvelables.
Par ailleurs, les huiles recyclées peuvent également être utilisées dans la fabrication de produits biodégradables tels que des savons, des détergents ou même des cosmétiques. Cette valorisation des huiles usagées contribue à réduire la demande de ressources naturelles et à limiter la pollution associée à la production de ces produits.
Ainsi, en veillant à ce que les huiles usagées soient correctement collectées et recyclées, les restaurateurs contribuent significativement à la préservation de l’environnement et à la promotion d’une économie circulaire. Avec le concours de Inéol bien sûr !
